Ouf ! Pas facile, comme question ! Mais cette question est en effet importante… voici quelques pistes de réflexions
Offrir une aide pratique
Si vous habitez tout près de chez eux et que vous sentez qu’ils ont un coup de mou ou de fatigue, proposez-leur votre aide pour le ménage, le repassage, les courses, bref toutes ces tâches qui les empêchent de souffler le soir ou le week-end. Si vous-mêmes n’avez pas le temps ou la force, vous pouvez offrir des heures avec des organismes de service. En cas de refus, optez pour des cadeaux « bien-être »: crème pour le corps adaptée à la grossesse, massage en duo, plaisir des papilles (à base de produits frais, sains et savoureux…) en évitant les sucreries si la future maman surveille de près son poids. S’il y a d’autres enfants dans l’équation (la joie des familles recomposées!), proposez de les garder de temps en temps, de gérer des trajets jusqu’à l’école ou les activités, de vous en occuper le mercredi après-midi ou pendant les vacances scolaires, ou encore (et surtout) de les prendre à la date prévue de l’arrivée du bébé.
Si vous habitez loin ou que vous êtes empêchés, c’est forcément moins facile d’aider. Appelez régulièrement pour prendre des nouvelles, proposez de venir donner un coup de main si c’est possible pour vous (notamment en fin de grossesse ou si la maman doit rester alitée) ou invitez-les à venir se reposer et se ressourcer chez vous ou dans un Airbnb, un week-end ou quelques jours, durant lesquels ils n’auront rien d’autre à faire qu’à se laisser chouchouter.
Vous pouvez peut-être les aider financièrement en leur offrant cette poussette high-tech qui les fait fantasmer et qui coûte aussi cher qu’une navette spatiale. Pour ce qui est de la garde-robe, c’est souvent plus délicat car les jeunes parents aiment souvent s’en charger eux-mêmes et surtout, ils ont des goûts différents des nôtres… le fameux fossé des générations!
Offrir un soutien moral
Ça, c’est l’aspect pratique. Voyons maintenant le reste… le plus compliqué: le soutien moral. Si vous sentez la maman stressée par sa grossesse et que vous vous entendez très bien avec elle, parlez-lui avec humour et légèreté de la vôtre: votre fatigue, vos envies bizarres, vos petites douleurs, vos frénésies de shopping, vos inquiétudes… sans forcément trop rentrer dans les détails. Par contre, si elle vous regarde avec des yeux horrifiés ou agacés au moment où vous vous lancez dans les confidences, c’est un gros feu rouge, défense d’entrer, propriété privée qu’il faut absolument respecter.
Dans la rubrique «transmission d’expérience», évitez aussi les sujets sensibles comme, «Pendant mes grossesses, je fumais comme un pompier et je buvais comme un trou, et tous mes enfants sont parfaits. Alors pourquoi tu te prives autant ? Tu pourrais quand même faire un petit écart de temps en temps…». Évitez aussi et surtout de lui raconter votre accouchement à grands coups de détails bien réalistes.
Enfin, si vous êtes du genre anxieux et avez peur que l’accouchement se passe mal (ou bien que votre petit-enfant ressemble à votre horrible grand-tante Ferdinande), gardez tout ça pour vous. Inutile de leur transmettre vos peurs car s’impliquer, c’est aussi savoir respecter certaines limites.
Partage de connaissances et moments de relaxation
Pour aider les futurs parents en Belgique, envisagez également de partager des connaissances sur la grossesse en se renseignant ensemble sur les différentes étapes, le développement du fœtus, et comment évolue le bébé mois par mois via livres, podcasts, vidéos, et articles. Utilisez des applications de suivi de grossesse comme « Ma grossesse aujourd’hui » ou « Mon suivi de grossesse » pour suivre l’évolution de la grossesse, comparer le poids du bébé à un fruit ou un légume, et comprendre le développement du fœtus.
Proposez des moments de relaxation partagés comme écouter de la musique apaisante ou pratiquer des exercices de respiration à deux, pour renforcer le lien émotionnel et réduire le stress. Participer ensemble à des séances d’haptonomie peut également être bénéfique pour établir un contact tactile et affectif avec le bébé dans le giron de la mère, créant ainsi une communication affective unique pour les deux parents avec le bébé.
Voila, nous espérons que cela vous donnera quelques idées, mais surtout le principal, profitez de ce magnifique moment et félicitation!
Nos réponses à vos questions :Comment puis-je offrir mon aide sans paraître envahissant ?
Offrir votre aide sans paraître envahissant peut être délicat. Vous pouvez proposer des services concrets comme le ménage, les courses, ou la garde des aînés. Mettez-vous à leur place et respectez leurs réponses, même s’ils déclinent votre offre. Pensez également à offrir des cadeaux bien-être comme des massages ou des produits adaptés à la grossesse, qui montrent votre soutien sans interférer directement.
Quel soutien moral puis-je apporter à la future maman ?
Écoutez ses besoins et ses préoccupations sans jugement. Partagez vos propres expériences de manière légère et humoristique, mais soyez attentif à sa réaction. Évitez les sujets sensibles et respectez ses limites. Apporter un soutien moral peut aussi signifier simplement être présent et disponible pour discuter.
Comment puis-je me rendre utile si j’habite loin ?
Si vous habitez loin, maintenez le contact régulier par téléphone ou vidéoconférence pour prendre des nouvelles. Proposez de venir aider lors des moments clés, comme la fin de grossesse ou après la naissance. Vous pouvez aussi inviter les futurs parents à venir se reposer chez vous ou leur offrir un séjour dans un endroit relaxant.
Quelle est la meilleure façon d’impliquer le papa dans la grossesse ?
Encourager le papa à s’impliquer dans la grossesse peut passer par la participation aux cours de préparation à la naissance ou en l’invitant à être présent lors des échographies. Laissez-lui la responsabilité de certains achats importants, comme la poussette ou le siège-auto. Cela lui permet de se sentir directement investi dans cette nouvelle aventure.
